Before Quentin left, he introduced us to one of his friends, Ibram. Ibram is a Muslim guy, around our age, who lives down the road from us and is keen to practise speaking English as often as he can! He treated us to a meal at a local restaurant a few weeks ago and we enjoyed talking with him about his girlfriend, his plans for the future, his celebrity status as a local music artist, his faith and our faith. As we walked back from the restaurant, he proudly introduced us to many of his friends who were sitting around in the streets. We’ve bumped into him several times since that meal and we are always happy to see his very smiley face! We were still surprised to receive a phone call from him one Saturday evening, inviting us to attend his friends’ wedding receptions the following day (there were three of them!). We gratefully accepted! The next morning, we donned our smartest African clothes, met Ibram at his house and then walked together to the first reception. A whole street corner had been taken over by white plastic chairs, and lots of adults were sitting there watching the world go by. Someone came by and handed us some little plastic bottles of Coke. A bunch of children immediately swarmed around us, asking for the bottles when we had finished. Ibram then went to the kitchen area to ask for some food for us but when he learned it wouldn’t be ready for a while, he decided it was time to go to the second wedding! After a 10 minute walk, we turned a corner and were confronted by extremely loud music blaring from two large speakers on the side of the dusty road. A giant tarpaulin had been strung between electricity poles on both sides of the road to provide shade for the all the children sitting on the many white plastic chairs which filled, and blocked, the road. Ibram dismissed a few children and invited us to sit with him. A few moments later, the groom appeared and joined us too. He then disappeared in search of food for us, and returned with brightly-coloured plastic bowls filled with unidentifiable orange mush. We prayed that we wouldn’t get sick and began to eat. It tasted surprisingly good but I didn’t manage to finish mine, and following Ibram’s lead, put the bowl down beside my chair. Immediately, some children flew at the bowl and desperately devoured what was left! A very short while later, the groom disappeared again and came back with more plastic bowls, this time filled with spaghetti. We were so full already but couldn’t refuse his generosity. We ate what we could and then put the bowls on the floor again, where once more they were hastily grabbed! What we found out later was that these children weren’t guests of the wedding party – they just gate-crashed, hoping to get some food, drink or empty bottles! Later on in the day, the groom took us to see his new home, which consisted of a simple living room with four chair frames (no cushions), a coffee table and a TV, and a bedroom. Outside the home were all the wedding gifts: a plethora of pots and pans, several packs of brightly coloured fabrics, cleaning equipment and more kitchen bits. I’m not sure there was room in the house for everything but I guess they will make it fit in somehow! Before Ibram could take us to the third wedding, we received a phone call from the pastor asking for help, so we bid Ibram and the groom farewell and made our way to the pastor’s home. What a relief it was to be far from the blaring speakers – we’re such old people!!
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Avant que Quentin ne nous quitte, il nous a mis en contact avec l’un de ses amis, Ibram. C’est un musulman de nos âges environ, qui habite au bas de notre rue et qui aspire à parler anglais aussi souvent qu’il le peut. Il nous a offert un repas dans un restaurant du coin il y a quelques semaines et nous nous sommes réjouis de pouvoir parler avec lui de sa fiancée, de ses projets pour l’avenir, de son statut de célébrité locale en tant que chanteur, de sa foi et de la nôtre. Alors que nous revenions du restaurant, il nous a fièrement présentés à nombre de ses amis, assis dans la rue. Depuis ce repas, nous nous sommes fortuitement revus à plusieurs occasions, et nous sommes toujours heureux de voir son visage souriant. Nous sommes encore surpris du coup de fil de sa part reçu un samedi soir nous invitant à la réception du mariage d’un de ses amis pour le lendemain. (En fait, il y en aura trois). Nous avons accepté avec joie.
Le lendemain matin, revêtus de nos plus beaux vêtements africains, nous avons retrouvé Ibram chez lui puis nous sommes rendus avec lui à la première réception. Des chaises en plastique blanc occupaient une large portion de la rue et de nombreux adultes assis regardaient « passer la vie ». Quelqu’un nous a donné des petites bouteilles en plastique de coca-cola. Immédiatement une nuée d’enfants nous a entourés pour nous demander de leur donner ces bouteilles lorsque nous les aurions bues. Ibram est allé ensuite vers l’espace cuisine pour demander qu’on nous apporte à manger, mais quand il a appris que le repas ne serait pas prêt avant un certain temps, il a décidé qu’il était temps d’aller au second mariage. Après 10 mn de marche nous avons tourné au coin de la rue et avons été confrontés à une musique très bruyante provenant des deux haut-parleurs placés de chaque côté d’une rue poussiéreuse. Une immense bâche était tendue entre les poteaux électriques de part et d’autre de la rue pour faire de l’ombre aux enfants assis sur les nombreuses chaises en plastique blanc qui remplissaient et bloquaient la rue. Après avoir fait partir des enfants, Ibram nous a invités à nous asseoir avec lui. Quelques instants plus tard, le fiancé nous a rejoints puis a disparu pour chercher de la nourriture et est revenu avec des bols en plastique colorés remplis d’une bouillie orange non identifiable. Nous avons prié en espérant ne pas tomber malades et avons commencé à manger. De facon surprenante, c’était assez bon, mais je n’ai pu finir mon bol, et sur le conseil d’Ibram j’ai posé mon bol par terre à coté de ma chaise. Immédiatement des enfants se sont précipités dessus et ont dévoré ce qui restait. Quelques minutes plus tard le fiancé disparut à nouveau et revint avec d’autres bols en plastique remplis de spaghetti. Bien que déjà repus, nous ne pouvions faire offense à sa générosité. Nous avons mangé ce que nous avons pu, et déposé nos bols à terre. Une fois de plus les enfants s’en sont rapidement saisis. Nous avons compris plus tard que ces enfants n’étaient pas invités au mariage. Ils s’étaient introduits avec l’espoir de récupérer de la nourriture, une boisson ou une bouteille vide. Plus tard dans la journée le fiancé nous a montré sa nouvelle demeure, un simple salon avec quatre châssis de fauteuils sans coussins, une table basse, une TV et une chambre à coucher. A l’extérieur de la maison il y avait tous les cadeaux de mariage ; de nombreuses casseroles et poêles à frire, des lots de tissus aux couleurs vives, des kits de nettoyage et d’autres ustensiles de cuisine. Je ne suis pas certaine qu’il y ait de la place pour tout cela dans la maison, mais je suppose qu’ils y arriveront ! Avant qu’Ibram puisse nous conduire vers le troisième mariage, un coup de fil du pasteur nous invitait à venir l’aider. Nous avons donc pris congé. Quel bonheur de ne plus être dans ce brouhaha - Nous sommes si vieux !
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Avant que Quentin ne nous quitte, il nous a mis en contact avec l’un de ses amis, Ibram. C’est un musulman de nos âges environ, qui habite au bas de notre rue et qui aspire à parler anglais aussi souvent qu’il le peut. Il nous a offert un repas dans un restaurant du coin il y a quelques semaines et nous nous sommes réjouis de pouvoir parler avec lui de sa fiancée, de ses projets pour l’avenir, de son statut de célébrité locale en tant que chanteur, de sa foi et de la nôtre. Alors que nous revenions du restaurant, il nous a fièrement présentés à nombre de ses amis, assis dans la rue. Depuis ce repas, nous nous sommes fortuitement revus à plusieurs occasions, et nous sommes toujours heureux de voir son visage souriant. Nous sommes encore surpris du coup de fil de sa part reçu un samedi soir nous invitant à la réception du mariage d’un de ses amis pour le lendemain. (En fait, il y en aura trois). Nous avons accepté avec joie.
Le lendemain matin, revêtus de nos plus beaux vêtements africains, nous avons retrouvé Ibram chez lui puis nous sommes rendus avec lui à la première réception. Des chaises en plastique blanc occupaient une large portion de la rue et de nombreux adultes assis regardaient « passer la vie ». Quelqu’un nous a donné des petites bouteilles en plastique de coca-cola. Immédiatement une nuée d’enfants nous a entourés pour nous demander de leur donner ces bouteilles lorsque nous les aurions bues. Ibram est allé ensuite vers l’espace cuisine pour demander qu’on nous apporte à manger, mais quand il a appris que le repas ne serait pas prêt avant un certain temps, il a décidé qu’il était temps d’aller au second mariage. Après 10 mn de marche nous avons tourné au coin de la rue et avons été confrontés à une musique très bruyante provenant des deux haut-parleurs placés de chaque côté d’une rue poussiéreuse. Une immense bâche était tendue entre les poteaux électriques de part et d’autre de la rue pour faire de l’ombre aux enfants assis sur les nombreuses chaises en plastique blanc qui remplissaient et bloquaient la rue. Après avoir fait partir des enfants, Ibram nous a invités à nous asseoir avec lui. Quelques instants plus tard, le fiancé nous a rejoints puis a disparu pour chercher de la nourriture et est revenu avec des bols en plastique colorés remplis d’une bouillie orange non identifiable. Nous avons prié en espérant ne pas tomber malades et avons commencé à manger. De facon surprenante, c’était assez bon, mais je n’ai pu finir mon bol, et sur le conseil d’Ibram j’ai posé mon bol par terre à coté de ma chaise. Immédiatement des enfants se sont précipités dessus et ont dévoré ce qui restait. Quelques minutes plus tard le fiancé disparut à nouveau et revint avec d’autres bols en plastique remplis de spaghetti. Bien que déjà repus, nous ne pouvions faire offense à sa générosité. Nous avons mangé ce que nous avons pu, et déposé nos bols à terre. Une fois de plus les enfants s’en sont rapidement saisis. Nous avons compris plus tard que ces enfants n’étaient pas invités au mariage. Ils s’étaient introduits avec l’espoir de récupérer de la nourriture, une boisson ou une bouteille vide. Plus tard dans la journée le fiancé nous a montré sa nouvelle demeure, un simple salon avec quatre châssis de fauteuils sans coussins, une table basse, une TV et une chambre à coucher. A l’extérieur de la maison il y avait tous les cadeaux de mariage ; de nombreuses casseroles et poêles à frire, des lots de tissus aux couleurs vives, des kits de nettoyage et d’autres ustensiles de cuisine. Je ne suis pas certaine qu’il y ait de la place pour tout cela dans la maison, mais je suppose qu’ils y arriveront ! Avant qu’Ibram puisse nous conduire vers le troisième mariage, un coup de fil du pasteur nous invitait à venir l’aider. Nous avons donc pris congé. Quel bonheur de ne plus être dans ce brouhaha - Nous sommes si vieux !
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