We would like to share with you just a few things that are taken for granted in our European culture, but cannot be taken for granted over here in Benin.
Back home, every single time we plug in an electronic appliance, we expect it to work or start charging. That is not the case here. We have at least one power cut a day. At the moment it is the rainy season, so supposedly it is not too bad. But during the dry season we’ve been told that power cuts can last as long as three days. Obviously, we never know in advance when the power cuts will occur and how long they will last. This can make things tricky, especially with mobile phones for example. If there’s a power cut when the phone runs out of battery, we never know when we’ll be able to charge it again. But the worst thing for us is when a power cut occurs during nap time in the heat of the day at around 2pm - immediately the ceiling fan winds down and ceases to work. Then we have no choice other than sweating.
It’s a similar story for the water. Sometimes we use the toilet and go to flush it, only to find that nothing happens as the water supply has been cut. Of course, we are then unable to wash our hands under running water at the sink. It’s not great. Luckily enough, water cuts are never as long as power cuts. (For you hygiene freaks out there, we always have two buckets filled with water in the bathroom so we can wash our hands… or finish showering if the water stops during a shower!) On the subject of water, there is just one water temperature and it’s the same for everyone. I guess we could call it ‘pipe temperature’ but the word ‘cold’ is probably more descriptive! Anyway, we’re still blessed to live in the apartment we’re in. Recently we visited a church member who doesn’t have electricity or running water. He gets all his water from a well (for showering, drinking and cooking) and his head torch is the only electrical device he can use.
Regarding food, we are used to having a whole variety of fruit and veg all year round at the supermarkets. Here, there are no supermarkets. And at the market in Kandi, the only vegetable we’ve seen is okra. Apparently there is one lady who sometimes brings vegetables to sell but she only comes to market for about six months of the year and of course her produce is very expensive. The only fruits we’ve seen so far are bananas (ripe but with green skins) and oranges (not quite ripe and with yellow skins). We are definitely missing the variety of fruit and veg that we had back home. We are really looking forward to April when the mango season begins!
The internet connection here is a lot worse than we were anticipating. It is very expensive and very slow. All internet connections are through mobile phones as we still haven’t seen a landline. 3G technology hasn’t reached Kandi yet although it is slowly spreading through Benin. The concept of unlimited data non-existent here! We have to buy internet credit every month. The maximum that we can buy is 3GB per month and that costs around $30 so we are trying to stick to 250 MB per month, which costs around $4. That’s why the pictures we are sharing with you on this blog or in the newsletter are small and not the greatest quality (and also the reason for asking you not to send us photos, videos or powerpoint presentations by email). Facebook is out of the question!
Among all these new things to get used to, there is one particularly good surprise: the impact of rain on the schedule. To summarise, when it rains, people know that the dust tracks will be muddy and awful to drive on for a few hours so everyone stays at home, i.e. people don’t go to work, the kids don’t go to school and if a meeting had been planned, it is postponed. With all the rain we have had this week, we have had several opportunities to have lie-ins, so this is an extra reason for us to thank God for the rain! Unfortunately, we’ve been told that from mid-October to early June it is very unlikely that we will see any rain. We shall certainly make the most of it while it lasts – living with all these changes is interesting but tiring!
(See pictures below)
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Nous voulons partager avec vous quelques sujets qui dans notre culture européenne sont considérés comme acquis, et ne peuvent être considérés comme tel ici au Benin.
Chez nous, chaque fois que l’on branche un appareil électrique ou électronique à une prise, nous nous attendons à ce qu’il marche ou qu’il commence à charger. Ce n’est pas le cas ici. Nous avons au moins une coupure de courant par jour. Actuellement c’est la saison des pluies, et cela ne semble pas trop grave. Mais on nous a dit qu’à la saison sèche les coupures peuvent durer jusqu’à trois jours. Et de toute évidence, nous ne savons jamais quand elles auront lieu et combien de temps elles dureront. Cela ne facilite pas les choses, notamment avec les téléphones portables. Si la coupure de courant a lieu au moment où la batterie est plate, nous ne pouvons savoir quand nous pourrons la recharger. Mais le pire c’est quand la panne a lieu pendant la sieste, en pleine chaleur, vers 14 heures, car le ventilateur du plafond s’arrête, et nous n’avons d’autre choix que de transpirer à grosses gouttes.
C’est la même histoire avec l’eau. Il nous arrive d’aller au WC, de tirer la chasse pour constater que rien ne se passe, l’alimentation en eau étant interrompue. Et bien sûr, nous ne pouvons-nous laver les mains à l’eau courante de l’évier. Ce n’est pas génial ! Heureusement ces coupures ne durent jamais aussi longtemps que les coupures de courant (pour ceux que les questions d’hygiène obsèdent, nous avons toujours deux seaux remplis d’eau qui nous permettent de nous laver les mains ou d’achever notre douche si jamais l’eau s’interrompt au mauvais moment!). L’eau n’a qu’une température, la même pour tous. Je pense que nous pourrions dire qu’il s’agit de la température des tuyaux, mais froide est probablement le mot qui la décrit le mieux. Peu importe, nous sommes reconnaissants de vivre dans l’appartement où nous vivons. Il y a peu, nous avons rendu visite à un membre d’église qui n’a ni électricité, ni eau courante. Toute l’eau dont il a besoin pour se doucher, pour boire et cuisiner, il va la puiser. Sa lampe de poche frontale est la seule chose qui fonctionne à l’électricité (de batteries AA).
Pour ce qui est de la nourriture, nous sommes habitués à avoir toute l’année dans nous supermarchés une variété des fruits et légumes. Ici, il n’y en a pas. Au marché de Kandi, le seul légume que nous avons vu est le gombo. Il semble qu’il y ait une femme qui parfois vienne vendre des légumes, mais elle ne vient que pendant six mois dans l’année et naturellement ses produits sont très chers. Les seuls fruits que nous ayons vus sont des bananes mûres avec une peau verte, et des oranges pas tout à fait mûres avec une peau jaune. La variété des fruits et légumes que nous avions à la maison nous manque, et nous attendons impatiemment le mois d’avril, lorsque commencera la saison des mangues.
Les connections internet sont bien pires que ce que nous avions imaginé. Très chères et très lentes. Toutes les connections passent par les téléphones portables et nous n’avons pas encore vu de ligne de téléphone fixe. La technologie 3G n’est pas encore parvenue jusqu’à Kandi, bien qu’elle commence lentement à se répandre au Bénin. Le concept d’accès illimité à des sources de donnée est inconnu ici. Nous devons acheter un crédit internet chaque mois, de 3 gigas au maximum et cela coute près de 30 dollars. Nous essayons donc de nous limiter à 250 mégas par mois ce qui nous coûte 4 dollars. C’est pour cela que les photos que nous partageons avec vous sur le blog ou dans la newsletter sont petites et pas de la meilleure qualité, et c’est aussi la raison pour laquelle nous vous demandons de ne pas nous envoyer de photos, de vidéos ou de PowerPoint avec vos emails. Quant à Facebook, on n’en parle même pas !
Au milieu de toutes ces nouveautés auxquelles il faut nous habituer, il y en a une qui est une bonne surprise : l’effet de la pluie sur l’emploi du temps. En résumé, quand il pleut, les gens savent que les chemins poussiéreux deviennent boueux et impraticables pendant quelques heures, alors tout le monde reste chez soi, c’est-à-dire que personne ne va travailler, que les enfants ne vont pas à l’école et que si une rencontre est programmée elle est repoussée. Avec toutes les pluies tombées cette semaine, nous avons eu ainsi plusieurs opportunités de nous reposer, et c’est une raison supplémentaire de remercier Dieu pour la pluie.
Malheureusement, on nous a dit que de la mi-Octobre jusqu’au début Juin il est peu probable que nous revoyons la pluie. Nous allons donc profiter de cette situation aussi longtemps que cela dure. Vivre tous ces changements est intéressant, mais fatiguant.
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